Il y des gens qui se font une curieuse idée des farces. Ainsi, ces deux jeunes garçons qui rouent un prêtre de coups, le dépouillent, et lui lancent en partant : "Poisson d'avril !" Ou encore le sourd- oui, il est de retour - qui, juste avant le 1e avril, envoie à Steve Carella et aux inspecteurs du 87e des informations qui semblent les prévenir de ce qu'il prépare... mais pas tout à fait.
Ce qu'il prépare, c'est une casse de trente millions de dollars, dans une ville où doit se donner un concert de rock géant et gratuit.
Une ville de plus en plus laide, sale et violente, où - nouveau créneau du crime - on abandonne des petits vieux retombés en enfance dans des endroits déserts. Et où une autre sorte d'obsédé semble s'être donné pour mission de débarrasser la cité d'une de ses plaies les plus visibles. En tuant les tagueurs.
A Isola, la cille imaginée par Ed McBain, comme dans le reste des États-Unis, le rêve américain tourne carrément au cauchemar.